dimanche 16 novembre 2014

Un talent, des talents

La parabole des talents, de ce dimanche, est basée sur une ambiguité, une homonymie. Le talent est une pièce de monnaie de l'époque de Jésus, et le talent signifie aussi une qualité que nous avons en nous, acquise ou innée. Ces talents doivent être mis au service des autres, dans la vie quotidienne et dans la vie de l'église. Pour cette dernière, ce peut être celui de la musique, ou de la lecture, ou de la rédaction de prières, ou encore de la préparation des ornements liturgiques voire du ménage. Pour la vie de tous les jours, il peut s'agir de celui de la cuisine, comme de celui qui consiste à trouver les mots justes pour consoler quelqu'un.


Ces talents, Dieu nous les a donnés, pas pour qu'on les conserve dans un coffre, mais pour les faire fructifier, les utiliser pour nos frères, il ne faut pas les enterrer comme le mauvais serviteur de l'Evangile, mais au contraire les améliorer pour en acquérir davantage.

C'est ainsi que celui qui avait de nombreux talents, et qui en a acquis encore des nouveaux, s'en verra attribuer encore d'autres, puisqu'il a si bien su s'en servir. Alors que celui qui en avait peu et qui n'a pas cherché à augmenter le peu qu'il avait, se verra retirer même le peu qu'il avait.

Faisons nous "travailler" nos talents, dans notre paroisse, dans notre vie personnelle ? Ou nous réfugions nous dans la paresse, l'indifférence, le refus sous tous les prétextes ? Parce qu'il est si confortable de ne rien faire... Et si humain de laisser faire les autres, ils le font si bien n'est-ce pas ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire