dimanche 23 août 2015

La vie éternelle

"A qui irions-nous, tu as les paroles de la vie éternelle" a répondu Pierre à Jésus. La vie éternelle, ça laisse songeur, parce que s'il s'agit de notre vie présente qui serait prolongée éternellement, ça ne donne pas très envie, même en rajeunissant, même avec une santé parfaite, ce n'est quand même pas l'idéal.

Mais celle qu'offre Jésus ce n'est pas ça du tout, c'est autre chose, quelque chose qu'on ne peut même pas imaginer avec notre pauvre imagination humaine, parce que ça dépasse l'entendement, parce qu'on ne peut pas le visualiser ni se représenter ce concept qui n'a rien à voir avec ce que nous connaissons ou ce que nous pouvons envisager.

Il s'agit de la vie en plénitude avec Dieu, non, pas une sorte d'empyrée comme la voyait Dante, avec des nuages, des anges, des chants de louange, des esprits qui tournaient autour du trône du Père, mais plutôt une communion perpétuelle avec le Seigneur, que nos mots humains sont incapables de décrire, que seule la foi nous permet d'appréhender, et dont nous avons un avant-goût dans l'Eucharistie.

Et Jésus est le seul chemin qui nous ouvre à cette vie par sa miséricorde, sa croix et sa victoire sur la mort.

jeudi 14 mai 2015

Jésus enfant


Les évangélistes n'étaient pas des biographes, ce ne sont pas les détails de la vie du Seigneur qui leur importaient, mais le message qu'il apportait au monde. De plus, à cette époque, on était très loin de l'enfant-roi que l'on exhibe partout et dont tout parent vante les succès scolaires et les qualités. L'enfance n'avait aucune importance et n'intéressait personne.

Donc, on ne sait rien de Jésus enfant, et adolescent, hormis le court passage du retour de Jérusalem où l'enfant était resté avec les docteurs de la loi alors que ses parents le cherchaient partout. Le chapitre se termine par "il leur était soumis". Et on reste sur sa faim... On aurait tant voulu le voir vivre, jouant avec ses copains dans les rues de Nazareth, aidant son père à l'atelier, se faisant gronder par sa mère comme tout enfant qui se respecte...

Il y a eu un excellent ouvrage sur ce sujet, écrit par le cardinal Ratzinger alors qu'il n'était pas encore le pape Benoît XVI, mais même un futur pape ne peut pas raconter ce que personne n'a jamais su !

Est-ce que ça change quelque chose à la foi en Jésus Christ ? Non, c'est juste la curiosité humaine qui est insatisfaite, mais ce n'est pas le plus important.

vendredi 17 avril 2015

La force du Saint Esprit

Un homme est mort crucifié, cet homme était le Verbe de Dieu, il est ressuscité, ses disciples ont cru en lui et ont propagé la Bonne Nouvelle. Qui étaient ces hommes ? Des pêcheurs du lac, des humbles, peut-être même des illettrés pour certains, qui n'avaient pas à leur disposition des messagers, à une époque où on se déplaçait à pied ou en bateau à voile, où il n'y avait pas le téléphone, la télévision et a fortiori Internet..

Et la Bonne Nouvelle s'est répandue, partout, depuis Jérusalem jusqu'aux confins du monde, portée, apportée, par des hommes à peine plus solides que des vases d'argile, mais ils étaient mus par une force qui les entraînait et les fortifiait, le Saint Esprit.

Ils allaient de l'avant, ne pouvant pas faire autrement, comme poussés et inspirés par une force irrésistible qui agissait sur leurs pas, leur parole, leur vie, laquelle en était toute bouleversée.

Pensons à Pierre, Paul, Thomas, Jacques et les autres, tous ces hommes qui vivaient très simplement il y a 2000 ans et qui seraient restés de parfaits anonymes si Dieu n'en avait pas décidé autrement !


Qu'ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix ! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie le salut ! De celui qui dit à Sion : ton Dieu règne ! (Isaïe 52 V.7)

samedi 21 mars 2015

Il y a 2000 ans...

Il y a 2000 ans, un homme est né, au sein d'une modeste famille d'artisans, dans un petit village d'un petit pays du pourtour de la Méditerranée. Il a parlé, il a suscité des disciples, et le Christianisme est né. Actuellement, il y a plus de 2 milliards de chrétiens dans le monde, qui, même s'ils sont divisés en plusieurs branches, catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans, etc. se réfèrent tous à l'enseignement de ce Jésus, apparu sur Terre il y a 20 siècles.

D'autres doctrines, religieuses, idéologiques, politiques, sont nées depuis, ont vécu quelques années, sont mortes ensuite. Le Communisme a duré 70 ans avant de s'effondrer, les dictatures ont vécu le temps de vie du dictateur, et l'Eglise est toujours là, comme l'avait dit le Christ : "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point" (Mc 13, 31). Sicut erat in princípio, et nunc et semper, et in saecula sæculorum.

Quand on songe que chaque jour, à chaque heure, à chaque minute, l'Eucharistie est célébrée quelque part dans le monde, que le Christ est donc présent parmi nous en permanence, et ceci depuis 2000 ans, malgré les vicissitudes de l'Histoire et les persécutions, on ne peut qu'avoir une foi solide et une confiance inébranlable dans la miséricorde divine.

dimanche 22 février 2015

Joie !

Va semer l'amour
Dans les hivers du monde

C'étaient les dernières paroles du cantique choisi comme chant de sortie de ce premier dimanche de Carême.

S'il n'est pas du tout évident d'aller prêcher l'Évangile à notre entourage ou plus loin (dans les périphéries comme dirait le pape François), on peut toujours manifester aux autres la joie que nous avons d'être chrétiens. La joie que nous avons d'aller à la Messe partager le Repas du Seigneur où il nous a invités, la joie de nous retrouver tous ensemble unis par la même foi. Cette joie doit être visible "Urbi et orbi" ! Pour montrer que notre foi nous rend heureux, et pour, qui sait, donner aux autres l'envie de nous rejoindre ?

Et dans la vie quotidienne, en quoi pouvons-nous être des témoins et semer l'amour ? En faisant régner la courtoisie, le respect de l'autre (même en voiture sur la route, c'est possible), l'harmonie plutôt que la querelle stérile, la compassion sincère pour ceux qui souffrent, la patience, l'amour de l'autre en un mot..

Et c'est peut-être ainsi que l'hiver du monde redeviendra le printemps.

lundi 2 février 2015

Saint Paul

Saint Paul, dans ses épîtres, a eu des paroles très dures et fort méprisantes pour les femmes : elles doivent se taire dans les assemblées, être soumises à leurs maris, etc.

(1 Cor 14, 34-35) : "Que les femmes se taisent pendant les assemblées; il ne leur est pas permis d'y parler, elle doivent obtempérer comme le veut la loi. Si elles souhaitent une explication sur quelque point particulier, qu'elles interrogent leur mari chez elles, car il n'est pas convenable à une femme de parler dans une assemblée".

(1 Tim 2, 12-14) : "Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de faire la loi à l'homme, qu'elle se tienne tranquille. C'est Adam en effet qui fut formé le premier, Eve ensuite. Et ce n'est pas Adam qui se laissa séduire, mais la femme qui séduite, a désobéi."

Si ces mots choquent actuellement, où le féminisme et la parité ont le vent en poupe dans nos contrées occidentales, il faut remettre ce pauvre Paul dans son contexte sémite, à son époque où les femmes étaient considérées comme des êtres inférieurs, sous tutelle, devant avoir des enfants, des fils de préférence, pour pouvoir être un peu plus reconnues.

Que ce soit toujours le cas dans trop de pays n'est pas la question. Ce qui est plus amusant à observer, ce sont les efforts que les prêtres des paroisses font, quand ce genre de phrase est lue dans l'épître, pour donner des justificatifs plus ou moins tirés par les cheveux, pour tenter d'expliquer ces mots mal pris par leurs fidèles, en majorité des femmes d'ailleurs, sans lesquelles une bonne partie du fonctionnement de la paroisse s'arrêterait, ce dont ils sont conscients.

J'ai même entendu dire que ce n'était pas Paul qui avait écrit ça, que ça avait été rajouté ultérieurement.. Par qui ? Par un des pères de l'Église qui, sentant sa vertu chanceler, se serait vengé sur les femmes de sa propre faiblesse. D'autres arguent qu'il s'agit de la philosophie hébraïque qui ressortait chez cet érudit, élève de Gamaliel, et non point de la révélation de l'Esprit Saint.. 

Il est toujours aussi étonnant de lire, sous la plume du même saint Paul, qu'il vaut mieux être célibataire que marié, ce qui veut dire qu'il vaut mieux se consacrer à Dieu que fonder une famille. Sauf que si personne ne fonde de famille, il sera bien difficile d'annoncer l'Évangile au monde entier tandis qu'il se viderait progressivement de ses habitants qui ne se reproduiraient plus ! Il est vrai que dans son esprit, les temps où il vivait étaient les derniers...

jeudi 22 janvier 2015

Écriture sainte

Tous ceux qui, au nom d'Allah, massacrent des Chrétiens et des Juifs, ont-ils vraiment lu le Coran auquel, pourtant, ils se réfèrent sans cesse ? On pourrait en douter.. En effet, on lit :

Ceux qui croient, ceux qui suivent le Judaïsme, les Chrétiens, quiconque croit en Dieu et au Jour dernier, effectue l'œuvre salutaire, ceux-là trouveront leur salaire auprès de leur Seigneur. Il n'est pour eux aucune crainte à nourrir, et ils n'éprouveront nul regret.
(Sourate II verset 62 - traduction de Jacques Berque - 1995)

Sans doute que le Coran n'est pas une lecture très facile, pas plus que ne l'est la Bible. Dans celle-ci, si les livres historiques comme la Genèse, le Deutéronome, les Nombres, peuvent se lire sinon comme un roman, tout du moins comme un grand livre d'Histoire, les prophètes ou le Lévitique sont d'un abord beaucoup plus ardu, nonobstant une certaine culture religieuse. Dans le Nouveau Testament, les Évangiles (encore que le chapitre 17 de Saint Jean soit difficile à aborder) peuvent être lues facilement, mais ce sont les Actes des Apôtres qui le sont le plus.

Si les Protestants ont de tout temps lu la Bible qu'ils connaissent particulièrement bien, il n'y a pas si longtemps que les Catholiques ont le droit de le faire et y sont même fortement encouragés. Autrefois, il leur était déconseillé, sinon interdit, de la lire sans l'aide et les conseils d'un prêtre, et encore... Ils devaient donc se contenter de ce qui pouvait être lu pendant les offices.

C'est peut-être encore le cas dans la religion musulmane, ce qui expliquerait bien des interprétations qui ne s'appuient que sur l'exégèse qu'en font certains, et non sur la source de la foi.


dimanche 18 janvier 2015

Concile et liturgie

Dans les années qui ont suivi le concile Vatican II, de nombreux fidèles catholiques ne s'y sont plus retrouvé dans les réformes de la liturgie, d'autant plus qu'il a fallu quelques années pour qu'elle s'uniformise, et que certains prêtres progressistes en ont profité pour chambouler tellement les habitudes que les paroissiens ont fui, apeurés. Ils regrettaient le faste, le chant grégorien, le mystère des prières en latin et aussi leurs habitudes...

De nos jours, la liturgie de l'office du dimanche est identique partout, sauf quelques points de détail, on y chante aussi bien le Kyrie, le Sanctus ou l'Agnus en latin qu'en français selon l'ordinaire choisi, et les cantiques, avec des refrains faciles à retenir, même s'ils ne sont pas d'un haut niveau culturel dans la musique ou les paroles, sont entonnés par toute l'assemblée, on y prie dans sa langue, tout le monde va communier en procession, et l'encens est très souvent utilisé, apporté par les servants d'autel.

Un des buts des pères conciliaires était une plus grande participation active et réfléchie à la Messe, par des chants et des prières intelligibles par tous. Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de vie dans nos églises pendant l'office. Trop ? Parfois on peut se le demander, parce que nos liturgies sont bruyantes, en ce sens qu'il y manque souvent des temps de silence et de recueillement. Comme si on voulait occuper tout l'espace et le temps par la musique chantée ou jouée à l'orgue, et par les paroles. Au risque de ne plus entendre et écouter le murmure de l'Esprit...

Quant à l'ancienne liturgie, les jeunes ne la connaissent pas, et pour cause, donc, ils ne peuvent pas avoir de point de comparaison, et les plus anciens disparaissent petit à petit... D'ailleurs, il est plus difficile à un pratiquant actuel de suivre un office selon la liturgie d'avant le concile que de participer à la Messe en pays étranger dont on ne maîtrise pas la langue !

lundi 12 janvier 2015

Aimez vos ennemis


Prier pour les victimes d'un attentat est chose naturelle pour tout chrétien. C'est même le tout premier réflexe à l'annonce d'un grand malheur. S'émouvoir de leur sort, partager le chagrin des familles, aider dans la mesure de ses moyens est une évidence, ou devrait en être une.

Mais peut-on aussi sincèrement prier pour les auteurs d'attentat, pour les assassins ? Sans doute est-ce très dur, contre nature aussi, et pourtant, Jésus a dit :

"Vous avez appris qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes."

Saint Etienne, le premier martyr, a dit aussi, en rendant l'esprit sous les pierres de ceux qui le lapidaient : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. »

Alors, si Dieu a fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, de quel droit pourrions-nous juger ? Et si c'est si difficile, pourquoi ne pas demander à l'Esprit de prier avec nous ?

jeudi 8 janvier 2015

Prions...

Prions pour nos frères musulmans, pieux et sincères, victimes de l'amalgame avec des franges terroristes qui se réclament de l'Islam, en n'oubliant pas nos ancêtres dont la foi profonde a aussi été blessée par les déchirements de l'Inquisition ou les guerres de religions.

Prions pour ces hommes égarés qui ne savent plus ce qu'ils font et tuent leurs semblables au nom d'une idéologie qui les dépasse, que Dieu leur pardonne !

Prions pour ces familles bouleversées, que Marie les prenne sous sa protection.

samedi 3 janvier 2015

Bénédiction

Une belle bénédiction qui vient du livre des Nombres :

Que le Seigneur te bénisse et te garde !

Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu'il te prenne en grâce !

Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu'il t'apporte la paix !

Et celle qui est offerte à la fin de la Messe du 1er janvier :

C'est Dieu qui est la source de toute bénédiction : qu'il vous entoure de sa grâce et vous garde en elle tout au long de cette année.

Qu'il nourrisse en vous la foi implantée par le Christ, qu'il entretienne en vous l'espérance du Christ, qu'il vous ouvre à la patience et à la charité du Christ.

Que l'Esprit de paix vous accompagne partout, qu'il vous obtienne ce que vous demanderez et vous achemine vers le bonheur sans fin.

Et que Dieu tout puissant vous bénisse, le Père, le Fils et le Saint Esprit.

Amen

vendredi 2 janvier 2015

Les femmes et l'Église

Que serait l'Eglise sans les femmes ? Déjà, tout a commencé avec Marie, si elle n'avait pas dit oui... Et puis, il y en a eu tellement d'autres dans l'entourage de Jésus, qui l'aidaient, l'écoutaient, et c'est une femme qui la première l'a vu sorti du tombeau, alors que les disciples hommes étaient "planqués", et ne sont arrivés qu'ensuite, avec quelques réticences en plus (des femmes qui auraient vu le ressuscité, elles ont encore rêvé les malheureuses).

De nos jours, comment fonctionnent les paroisses, cellules de base de l'Eglise Universelle ? Qui s'occupe du secrétariat paroissial, de l'organisation du catéchisme, de la préparation des objets liturgiques, de l'animation des messes du dimanche, du ménage, des registres, des funérailles, et j'en passe ? A 99% des femmes ! Sans elles, la paroisse ne fonctionnerait pas et mourrait tout doucement.

Et pourtant, elles sont écartées vigoureusement du sacerdoce et de la hiérarchie ecclésiale, certains curés refusent qu'elles puissent donner la communion, et repoussent les petites filles qui voudraient être servantes d'autel, elles sont tout juste là pour s'occuper des tâches ancillaires et être présentes aux messes de semaine qui, sinon, seraient vides. On leur prêche les vertus de la famille et de la maternité, ou de la virginité d'ailleurs, mais, de grâce, qu'elles restent en dehors des choses importantes et des prises de décision, ce n'est pas leur place...


Fallait-il que les saints Pères de l'Eglise aient eu de grandes tentations charnelles difficilement réprouvées pour qu'ils en fassent porter tout le poids sur les femmes qu'ils rendaient responsables de leurs propres turpitudes ! Comment oublier une sainte Thérèse d'Avila, une Catherine de Sienne, une Thérèse de Lisieux ? Il est vrai que saint Paul a dit (ou on le lui a fait dire...) : "Que les femmes qui sont parmi vous se taisent dans les Églises ; car il ne leur est point permis de parler, elles doivent être soumises, comme aussi la Loi le dit". La Loi, quelle loi ? Celle de Moïse, sans doute, mais il y a eu Jésus qui est venu depuis, "accomplir" la Loi, et n'a jamais tenu les femmes dans un mépris aussi bas que ce qu'a fait l'Eglise en suivant saint Paul ....

Les prêtres orthodoxes sont mariés, les anglicans ont nommé récemment une femme évêque, les protestants ont toujours eu des femmes pasteurs, seule l'église catholique campe fermement sur ses positions. Faisons un pari, du jour au lendemain, toutes les femmes qui servent dans une paroisse s'en vont, qu'arriverait-il ? Plus de secrétariat paroissial, donc, plus de registres tenus à jour, de feuilles de messe préparées, de funérailles dignement organisées ; plus de catéchisme, donc, plus de transmission de la foi ; plus d'animation liturgique, donc, uniquement des messes basses ; plus d'entretien des objets, aubes, calices, etc, donc une église triste et sale ; et au milieu de ce désastre, un pauvre curé tout seul pour tout assumer, n'ayant même plus le temps de prier !

Et quand on pense que, concernant la sexualité ou la famille, ce sont de vieux messieurs célibataires n'ayant pas vu de femme depuis un demi-siècle qui sont seuls autorisés à en parler officiellement.... Un gros bon point au pape François qui, le premier, a invité des couples mariés, oui, des couples, pas seulement le mari, au dernier synode des évêques qui traitait de ces questions. Alors, avec un bon coup de pouce de l'Esprit, peut-être qu'on arrivera un jour à rendre justice à cette moitié ignorée de l'humanité !