Dans nos offices religieux du dimanche, nous avons perdu le sens du silence, nos liturgies sont certes festives, participatives, souvent exaltantes, mais on n'y goûte plus (ou si peu) le silence de la méditation et de la prière.
On chante beaucoup, à l'entrée, à l'offertoire, durant la procession de communion, à la sortie, sans oublier l'ordinaire, toujours chanté (Kyrie, Agnus, Sanctus) le Gloria, l'Alleluia. Certains prêtres demandent en plus une courte musique après l'homélie, et une autre pendant le rangement des objets liturgiques après l'Eucharistie. Du coup, sur une Messe qui dure une bonne heure, il n'y a plus un instant de silence.
Certes, la musique et le chant, évitent que l'on entende les enfants qui babillent, les gens qui bougent leurs chaises, les pièces qui tombent dans les corbeilles, et peut-être aussi qu'ils maintiennent les paroissiens éveillés et attentifs ? Mais à force de s'écouter chanter, on ne peut plus écouter la brise ténue de l'Esprit et y répondre par la prière.
Ne faudrait-il pas retrouver des moments de silence dans nos liturgies comme le suggérait le pape Benoit XVI ?
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